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lundi 27 mai 2013

Printemps 2013: jusqu'ici tout va bien...

 Force est de constater que le fait majeur de ce printemps 2013 n’est pas la plainte quotidienne des bons citoyens envers une météo bien capricieuse, comme nous le répètent inlassablement tous les médias depuis des semaines, mais bien plutôt la tendance récurrente à l’émeute urbaine.
Pas une semaine, en effet, sans une démonstration de violence de rue pour telle ou telle cause ou célébration, ou sans une ruée-curée de consommateurs pour profiter de bonnes affaires à moins 70%.



Il est symbolique d’observer que des pratiques « culturelles », liées au sport, (célébration d’une victoire footballistique), liées à la lecture, à la musique, (dépeçage des magasins Virgin), soient le déclenchement de l’explosion des plus vils instincts naturels et bestiaux de l’homme. La culture contemporaine semble ne plus améliorer l’homme : au contraire elle l’abrutit ; elle le pousse à laisser éclater sa violence, sa puissance animale, sa rapacité, son absence de raisonnement, de compassion… Peut-être faudrait-il s’interroger sur la place que l’on donne à la Culture en notre société, à la façon dont on la traite, à l’école, dans nos médias… ?

Par ailleurs, il est tout de même rassurant d’observer des points communs entre des membres du corps social qui revendiquent pourtant que tout les oppose. Ceux que l’on qualifie de "racailles de banlieues issues de l’immigration maghrébine et africaine" et ceux que l’on qualifie de "groupuscules identitaires d’extrême-droite" témoignent de la même énergie débordante face aux forces de l’ordre, usent avec la même dextérité, de bâtons, de pierres, de cocktails molotov, portent avec la même élégance la cagoule, le casque de moto, l’écharpe remontée sur le nez… Il est beau de voir enfin deux France se retrouver ainsi dans de tels moments de connivence sur la voie publique. C’est là le signe d’une époque formidable…

A moins que nos journalistes n'aient finalement raison et que toute cette uniformité vestimentaire et que toute cette agitation frénétique ne soient que les conséquences d’une fraicheur météorologique passagère…

Finalement, on ne doit certainement pas s’effrayer de ces moments de violences urbaines car ils ont toujours existé…

A moins d’imaginer ce qu’ils pourraient devenir s’ils étaient animés par de réelles convictions, de réels besoins… A moins d’imaginer, par exemple, comment se comporteraient ces citoyens en cas de pénurie alimentaire, de rupture de stocks des produits de première nécessité…



ça va bien se passer

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