Quand plus rien ne va... Quand tout est bloqué... Quand on ne peut rien changer... On convoque tout le monde pour tenter de tout arranger...
En août 1788, le roi Louis XVI fixe la réunion des Etats généraux pour le printemps de 1789. La situation politique mais surtout financière du royaume demande des résolutions.
Les souverains français ont déjà eu recours à ces réunions des « représentants des ordres » de la nation pour obtenir des approbations, des conseils le plus souvent dans les heures les plus tragiques du pays : guerre de cent ans, guerres de Religion. La plupart du temps elles avaient été inefficaces.
La dernière réunion remonte à l’année 1614 et s’achevant dans la confusion, elle avait tourné au discrédit de cette forme de consultation.
Au début de 1789, on prépare ces Etats généraux par l’établissement de cahiers de doléances, dans lesquelles les Français prennent la parole et par l’élection de délégués représentatifs des « ordres » de la société.
Les cahiers de doléances montrent que les questions fiscales sont primordiales. Ils montrent aussi une hostilité à une administration arbitraire, aux droits féodaux, et aux impôts sur la consommation. Le Tiers état dénonce la puissance de la noblesse et reproche au clergé son exemption d’impôt. Le bas clergé se montre offensé par l’opulence et le luxe de la noblesse quand le haut clergé se plaint de la crise morale que traverse la société.
Bien peu d’électeurs ont participé aux choix de leurs représentants. Les petits contribuables ont été exclus des élections primaires mais surtout l’abstention a été très importante. 1139 députés sont désignés au mois de mars 1789 : 578 pour le Tiers, 291 pour le clergé et 270 pour la noblesse.
Les « ordres » ne se présentent pas en rangs unis. 90 députés nobles sur 270 sont acquis aux idées libérales. 200 membres du clergé sont également favorables aux idées de réforme. Le Tiers parait plus homogène malgré sa grande disparité : 200 avocats ou juristes, 100 négociants, 50 gros propriétaires, 11 nobles et 3 ecclésiastiques (aucun artisan et un seul paysan). Par décision royale et malgré l’opposition de la noblesse, le Tiers a vu son nombre de députés doubler, lui qui représente la grande majorité de la population.
L’ouverture solennelle a lieu le 5 mai. Le discours du roi déçoit car il ne fait mention d’aucun programme politique et ne répond pas aux questions que tout le monde se pose : chaque ordre délibérera-t-il séparément ? Chaque ordre n’aura-t-il qu’une voix unique (ce qui assurerait la défaite permanente du Tiers) ou votera-t-on par tête (ce qui permettrait des regroupements majoritaires) ?
Une crise de 52 jours s’ensuit. Le serment du Jeu de paume fait sortir le débat de l’impasse. La monarchie n’a pas su se réformer.
En août 1788, le roi Louis XVI fixe la réunion des Etats généraux pour le printemps de 1789. La situation politique mais surtout financière du royaume demande des résolutions.
Les souverains français ont déjà eu recours à ces réunions des « représentants des ordres » de la nation pour obtenir des approbations, des conseils le plus souvent dans les heures les plus tragiques du pays : guerre de cent ans, guerres de Religion. La plupart du temps elles avaient été inefficaces.
La dernière réunion remonte à l’année 1614 et s’achevant dans la confusion, elle avait tourné au discrédit de cette forme de consultation.
Au début de 1789, on prépare ces Etats généraux par l’établissement de cahiers de doléances, dans lesquelles les Français prennent la parole et par l’élection de délégués représentatifs des « ordres » de la société.
Les cahiers de doléances montrent que les questions fiscales sont primordiales. Ils montrent aussi une hostilité à une administration arbitraire, aux droits féodaux, et aux impôts sur la consommation. Le Tiers état dénonce la puissance de la noblesse et reproche au clergé son exemption d’impôt. Le bas clergé se montre offensé par l’opulence et le luxe de la noblesse quand le haut clergé se plaint de la crise morale que traverse la société.
Bien peu d’électeurs ont participé aux choix de leurs représentants. Les petits contribuables ont été exclus des élections primaires mais surtout l’abstention a été très importante. 1139 députés sont désignés au mois de mars 1789 : 578 pour le Tiers, 291 pour le clergé et 270 pour la noblesse.
Les « ordres » ne se présentent pas en rangs unis. 90 députés nobles sur 270 sont acquis aux idées libérales. 200 membres du clergé sont également favorables aux idées de réforme. Le Tiers parait plus homogène malgré sa grande disparité : 200 avocats ou juristes, 100 négociants, 50 gros propriétaires, 11 nobles et 3 ecclésiastiques (aucun artisan et un seul paysan). Par décision royale et malgré l’opposition de la noblesse, le Tiers a vu son nombre de députés doubler, lui qui représente la grande majorité de la population.
L’ouverture solennelle a lieu le 5 mai. Le discours du roi déçoit car il ne fait mention d’aucun programme politique et ne répond pas aux questions que tout le monde se pose : chaque ordre délibérera-t-il séparément ? Chaque ordre n’aura-t-il qu’une voix unique (ce qui assurerait la défaite permanente du Tiers) ou votera-t-on par tête (ce qui permettrait des regroupements majoritaires) ?
Une crise de 52 jours s’ensuit. Le serment du Jeu de paume fait sortir le débat de l’impasse. La monarchie n’a pas su se réformer.
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