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jeudi 22 mai 2014

22 mai 1885. Mort de Victor Hugo

Le 22 mai 1885 meurt Victor Hugo. Le peuple de Paris et de France rend alors hommage au grand écrivain.


En 1883, Victor Hugo est âgé de 81 ans. Il vient de perdre Juliette Drouet, sa maîtresse depuis près de 50 ans.

Il rédige alors ses dispositions testamentaires :

« Je donne cinquante mille francs aux pauvres.

Je désire être porté au cimetière dans leur corbillard.

Je refuse l’oraison de toutes les églises ; je demande une prière à toutes les âmes.

Je crois en Dieu ».


Il lui reste deux ans à vivre.
Dans la nuit du 14 au 15 mai 1885, l’écrivain est victime d’une congestion pulmonaire. Il déclare à ses proches : « C’est la fin. Elle sera la très bien venue ».

Dès le 17 mai, la foule, sachant le grand homme malade, se presse sous ses fenêtres. L’archevêque de Paris fait une tentative afin de réconcilier Hugo avec l’Eglise. Celui qui prône une foi sans Eglise l’éconduit fermement.

Le 19 mai, il a encore la force d’écrire : « Aimer c’est agir ».

Hugo s’éteint finalement le 22 mai 1885 à 13h27 à son domicile avenue Victor-Hugo (Hugo ayant eu l’honneur d’avoir une avenue à son nom de son vivant).

Les dispositions testamentaires de l’écrivain sont respectées. Cependant, le 23 mai, le Sénat et l’Assemblée nationale votent à la quasi-unanimité un projet de loi instituant les funérailles nationales pour Victor Hugo. On décide aussi du transport de son corps au Panthéon, le monument que la Révolution destinait à recevoir les cendres des grands hommes.
Georges Clemenceau déclare: "Il faut que ces funérailles aient un caractère national. En honorant Victor Hugo, la France s'honore elle-même".
Le 31 mai, un catafalque est exposé sous l’Arc de Triomphe avant le lendemain de transférer la dépouille au Panthéon. Une foule immense est entassée sur les trottoirs tout au long du parcours.

Lors des funérailles de Balzac, en 1850, Victor Hugo avait prononcé un discours dans lequel il avait déclaré : « Les grands hommes font leur propre piédestal ; l’avenir se charge de la statue ».





Rien de tel pour rendre hommage à un écrivain que de le lire. Voici quelques moments avec Victor Hugo sur notre blog:

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