En 1891, Fourmies est une commune du département du Nord où les trois quarts des 15000 habitants travaillent 12 heures par jour dans les usines de tissage, de filage, et de peignage de la laine.
Dans les années 1880, les conditions de travail se sont dégradées et les salaires, d’ailleurs souvent payés en retard ou amputés par des amendes diverses, ont baissé de moitié.
Le 1er mai, les ouvriers sont dans la rue et forment des piquets de grève. Devant l’usine "La Sans Pareille" les gendarmes à cheval chargent, renversent des femmes et arrêtent des hommes. Les ouvriers répliquent par des jets de pierre. L’après midi, les cortèges sont plus nombreux et les gendarmes chargent une nouvelle fois. De nouveaux venus se massent sur la grande place. De jeunes gens semblent revenir d’une promenade traditionnelle qui consiste dans la région à aller cueillir l’aubépine pour leur fiancée. Ils chantent des airs populaires régionaux sans connotation révolutionnaire. Cependant un commandant de compagnie s’affole et ordonne le feu. La foule se disperse et on relève 9 morts : deux jeunes enfants, un homme de trente ans, six jeunes entre quinze et vingt et un ans (deux garçons et quatre filles).
Dans les années 1880, les conditions de travail se sont dégradées et les salaires, d’ailleurs souvent payés en retard ou amputés par des amendes diverses, ont baissé de moitié.
On décide d’une grève générale pour le 1er mai 1891 afin de revendiquer la journée de travail à 8 heures.
Le 30 avril, les patrons « à l’unanimité sauf un » dénoncent les agitateurs et affirment que la journée de 8 heures ruinerait totalement le pays. Des compagnies d’infanterie sont appelées en renfort pour épauler la gendarmerie.
Le 1er mai, les ouvriers sont dans la rue et forment des piquets de grève. Devant l’usine "La Sans Pareille" les gendarmes à cheval chargent, renversent des femmes et arrêtent des hommes. Les ouvriers répliquent par des jets de pierre. L’après midi, les cortèges sont plus nombreux et les gendarmes chargent une nouvelle fois. De nouveaux venus se massent sur la grande place. De jeunes gens semblent revenir d’une promenade traditionnelle qui consiste dans la région à aller cueillir l’aubépine pour leur fiancée. Ils chantent des airs populaires régionaux sans connotation révolutionnaire. Cependant un commandant de compagnie s’affole et ordonne le feu. La foule se disperse et on relève 9 morts : deux jeunes enfants, un homme de trente ans, six jeunes entre quinze et vingt et un ans (deux garçons et quatre filles).
Le drame devient une affaire nationale et marque durablement les esprits.
En France, le 1er mai devient un peu plus une date symbolique pour les revendications ouvrières.
Aux Etats-Unis, en 1886, les syndicats avaient choisi cette date, jour du renouvellement des baux et des loyers, pour lancer une grève générale en faveur de la journée de 8 heures. Des affrontements violents avaient eu lieu avec la police.
En 1889, le premier congrès de la IIe internationale avait décidé que le 1er mai serait une journée mondiale de revendication pour la journée de 8 heures, une journée de repos par semaine et la fin du travail de nuit. Le succès international des manifestations entraine la reconduction annuelle par la suite.
C’est en 1945, que le 1er mai devient un jour férié et payé.
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