Information est un pouvoir. Intimité est une garantie démocratique.
1- Les réseaux sociaux et l'information.
Facebook devient vecteur d'informations. Or, l'information est un pouvoir. La démocratie suppose de plus en plus, en effet, le contrôle de l'opinion. Contrôler l'information, c'est s'imposer, justifier ses décisions. Pendant une guerre, les belligérants se donnent un mal fou pour contrôler l'opinion via l'information. Facebook s'arrange désormais, par ses algorithmes, pour montrer aux gens les informations qu'elle veut bien leur montrer.
C'est un risque. Démocratique.
On peut très bien ne pas vouloir le comprendre.
2- Les réseaux sociaux et le respect de la vie privée.
Là aussi c'est un enjeu démocratique. Contrôler la population est le propre des régimes totalitaires. Facebook, Google, les liseuses connectées, entre de mauvaises mains sont le moyen, les outils, pour surveiller les opposants et les contraindre si besoin.
L'intimité, le secret, la solitude, c'est fondamental. Les régimes de dictateurs favorisent toujours la communauté, les associations, les regroupements. Cela permet l'auto surveillance.
La solitude, l'intimité, c'est la garantie d'une part de liberté.
Où est cette part si quelqu'un peut savoir ce que vous lisez, où, quand, à quelle vitesse?
La solitude, l'intimité, c'est le moment de la réflexion. De la remise en question. De la contestation naissante.
3- L'utilisation des réseaux sociaux.
Outils à utiliser à bon escient? Le peut-on? Peut-on être discret? Sans pouvoir être secret?
Oui, selon tous les supports et toutes les applications... or, en refusant toutes les politiques de confidentialité, les smartphones sont inutilisables.
Apple, Androïd, Microsoft, réduisent la notion de liberté à celle du choix. Or la liberté dépend avant tout de la limite, de la loi, des règles. Et les réseaux sociaux semblent au dessus des lois. Ils refusent d'être transparents. On donne l'illusion d'un outil démocratique, participatif, alors que c'est un outil de surveillance ultime auquel les gens se soumettent volontairement...
trois grands frères pour le prix d'un |
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