Dans un bien beau pays européen, il n'y a pas si longtemps, on massacrait des gens pour leur foi chrétienne et aussi parce qu'ils étaient des immigrés...
En août 1893, de violentes émeutes, à Aigues-Mortes, éclatent sur fond de crise économique et de xénophobie.
Une vieille hostilité existe dans la région entre les ouvriers français et les ouvriers immigrés italiens. Elle est redoublée par une période de chômage et par des stéréotypes physiques et religieux appliqués aux italiens par une "certaine presse".
Une simple rixe déclenche une émeute le 16 août 1893. Les ouvriers français organisent alors une "chasse à l'italien" dans la région. Le prefet de Nîmes arrivé le lendemain promet le retour des italiens dans leur pays. Cela ne calme en rien la vindicte des français. Une foule armée de pelles, de fourches, de bâtons hurle "mort au christos!". On assiège les fermes et les salins des environs. Des italiens sont massacrés, achevés à coups de bâtons dans les marais ou à coups de pierres dans les rues.
Le bilan des évènements est incertain. Selon les autorités françaises, on parle de 8 morts; le Petit Marseillais (journal local) de 20 victimes; le quotidien britannique le Times de 50.
Le 30 décembre suivant, tout se conclut par un non-lieu. L'émeute est réduite aux dimensions d'une rixe où les torts sont partagés.
De ce petit retour dans le temps, on peut tirer sans doute quelques enseignements...
En août 1893, de violentes émeutes, à Aigues-Mortes, éclatent sur fond de crise économique et de xénophobie.
Une vieille hostilité existe dans la région entre les ouvriers français et les ouvriers immigrés italiens. Elle est redoublée par une période de chômage et par des stéréotypes physiques et religieux appliqués aux italiens par une "certaine presse".
Une simple rixe déclenche une émeute le 16 août 1893. Les ouvriers français organisent alors une "chasse à l'italien" dans la région. Le prefet de Nîmes arrivé le lendemain promet le retour des italiens dans leur pays. Cela ne calme en rien la vindicte des français. Une foule armée de pelles, de fourches, de bâtons hurle "mort au christos!". On assiège les fermes et les salins des environs. Des italiens sont massacrés, achevés à coups de bâtons dans les marais ou à coups de pierres dans les rues.
Le bilan des évènements est incertain. Selon les autorités françaises, on parle de 8 morts; le Petit Marseillais (journal local) de 20 victimes; le quotidien britannique le Times de 50.
Le 30 décembre suivant, tout se conclut par un non-lieu. L'émeute est réduite aux dimensions d'une rixe où les torts sont partagés.
De ce petit retour dans le temps, on peut tirer sans doute quelques enseignements...
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