Déjà vu?
Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, des fortunes colossales se bâtissent sur la spéculation. A la veille des années 30, l'ambiance est surchauffée par une hausse des cours qui paraît de plus en plus superficielle.
Au début d'octobre 1929, un nombre important de porteurs d'actions décident de vendre afin de réaliser des bénéfices. Cette ten...dance a des effets cumulatifs. De petits porteurs, de plus en plus nombreux, se débarrassent de leurs titres. Le jeudi 24 octobre, ce mouvement se transforme en panique: 13 millions de titres sont jetés sur le marché. En quelques heures, les cours s'effondrent. Des fortunes entières sont englouties.
En quelques semaines, tout le système financier des Etats-Unis s'écroule: chute des banques, chute des entreprises qui sont leurs débitrices, ruine des épargnants. La surproduction américaine étant auparavant absorbée par le crédit, la réduction de celui-ci provoque une cascade de faillites.
Bientôt la crise devient mondiale. Un scénario identique se répète partout. Les Etats-Unis sont les créanciers du monde; aussi après Wall Street, toutes les places financières tombent les unes après les autres.
Au début de 1933, une personne active sur quatre est au chômage aux Etats-Unis.
La dépression économique mondiale devient très profonde et durable. Les gouvernements se montrent impuissants à la résoudre. La crise est due essentiellement à la surproduction, qui n'est plus résorbée du fait de l'arrêt du crédit. Les gouvernements ne luttent pas contre le mal en favorisant la consommation mais adoptent des politiques inverses d'économies budgétaires et de hausses des droits de douane. La situation s'aggrave donc.
L'impuissance des dirigeants a des effets politiques profonds. Pour certains, cette crise donne raison au modèle communiste. Pour d'autres, la solution se trouve dans le fascisme. Hitler parvient au pouvoir en Allemagne en 1933 sur fond de "grande dépression".
Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, des fortunes colossales se bâtissent sur la spéculation. A la veille des années 30, l'ambiance est surchauffée par une hausse des cours qui paraît de plus en plus superficielle.
Au début d'octobre 1929, un nombre important de porteurs d'actions décident de vendre afin de réaliser des bénéfices. Cette ten...dance a des effets cumulatifs. De petits porteurs, de plus en plus nombreux, se débarrassent de leurs titres. Le jeudi 24 octobre, ce mouvement se transforme en panique: 13 millions de titres sont jetés sur le marché. En quelques heures, les cours s'effondrent. Des fortunes entières sont englouties.
En quelques semaines, tout le système financier des Etats-Unis s'écroule: chute des banques, chute des entreprises qui sont leurs débitrices, ruine des épargnants. La surproduction américaine étant auparavant absorbée par le crédit, la réduction de celui-ci provoque une cascade de faillites.
Bientôt la crise devient mondiale. Un scénario identique se répète partout. Les Etats-Unis sont les créanciers du monde; aussi après Wall Street, toutes les places financières tombent les unes après les autres.
Au début de 1933, une personne active sur quatre est au chômage aux Etats-Unis.
La dépression économique mondiale devient très profonde et durable. Les gouvernements se montrent impuissants à la résoudre. La crise est due essentiellement à la surproduction, qui n'est plus résorbée du fait de l'arrêt du crédit. Les gouvernements ne luttent pas contre le mal en favorisant la consommation mais adoptent des politiques inverses d'économies budgétaires et de hausses des droits de douane. La situation s'aggrave donc.
L'impuissance des dirigeants a des effets politiques profonds. Pour certains, cette crise donne raison au modèle communiste. Pour d'autres, la solution se trouve dans le fascisme. Hitler parvient au pouvoir en Allemagne en 1933 sur fond de "grande dépression".
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